Trouble Etat de Stress post-traumatique: Directive CIM10

Le diagnostic repose sur la mise en évidence de symptômes typiques survenus dans les six mois suivant un événement traumatisant et hors du commun.

Lorsque la survenu est différée de plus de six mois, un diagnostic « probable » reste encore possible si les manifestations cliniques sont typiques et si elles ne peuvent pas être attribuées à un autre trouble (p.ex. un trouble anxieux, un trouble obsessionnel-compulsif, ou un trouble dépressif).

L’événement traumatique doit être constamment remémoré revécu, comme en témoigne la présence de reviviscence envahissantes, de souvenirs intenses ou de rêves répétitifs.

 Le trouble s’accompagne souvent d’un sentiment de détachement, d’une restriction des affects, et d’un évitement des stimuli qui éveillent des souvenirs du traumatisme, mais ces manifestations ne sont pas indispensables au diagnostic.

 La présence de perturbations neurovégétatives, de troubles de l’humeur, et de troubles du comportement n’est pas non plus nécessaire au diagnostic.

Les séquelles chroniques et irréversibles d’un état de stress post-traumatique doivent être classées sous F62.0 (modification durable de la personnalité après une expérience de catastrophe).

Inclure : névrose traumatique.