La réponse sexuelle
Son déroulement peut être subdivisé en plusieurs phases :
- Désir:
- Ce que vous devez connaitre
- Son dysfonctionnement sexuel
- Excitation:
- Ce que vous devez connaitre
- Son dysfonctionnement sexuel
- Orgasme:
- Ce que vous devez connaitre
- Son dysfonctionnement sexuel
- Résolution:
- Ce que vous devez connaitre
- Son dysfonctionnement sexuel
Ce que vous devez connaitre :
Les Dysfonctions sexuelles sont caractérisées par une perturbation du désir sexuel et des modifications psychophysiologiques qui caractérisent le déroulement de la réponse sexuelle, et sont à l’origine d’une souffrance subjective marquée et des difficultés interpersonnelles.
Le jugement clinique relatif à la présence d’une Dysfonction sexuelle doit prendre en considération le contexte ethnique, culturel, religieux et social qui peut avoir une influence sur le désir sexuel, les anticipations et les attitudes relatives à l’accomplissement de l’acte sexuel.
Le jugement diagnostique doit être établi par le clinicien qui prendra en considération des facteurs tels que l’âge et l’expérience de l’individu, la fréquence et la chronicité du trouble, le désarroi subjectif et le retentissement dans d’autres domaines du fonctionnement. La formule « répété où persistant » utilisée dans les critères diagnostiques indique le nécessaire recours à un tel jugement clinique.
On ne fera pas le diagnostic d’une Dysfonction sexuelle correspondant à l’excitation ou à l’orgasme si la stimulation sexuelle est inadéquate en intensité, en durée ou quant à son orientation.
1- Désir
C’est la première phase du déroulement de la réponse sexuelle, cette phase consiste en des fantaisies imaginatives concernant la sexualité et en un désir (l’accomplir un acte sexuel.
Baisse du désir sexuel
A. Déficience (ou absence) persistante ou répétée de fantaisies imaginatives d’ordre sexuel et de désir d’activité sexuelle. Pour faire la différence entre déficience et absence, le clinicien doit tenir compte des facteurs qui retentissent sur le fonctionnement sexuel, tels que l’âge et le contexte existentiel du sujet.
B. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles.
C. La dysfonction sexuelle n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de l’Axe I (à l’exception d’une autre Dysfonction sexuelle) et n’est pas due exclusivement aux effets physiologiques directs d’une substance (c.-à-d. une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale.
Aversion sexuelle
A. Aversion extrême, persistante ou répétée, et évitement de tout (ou presque tout) contact génital avec un partenaire sexuel.
B. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles.
C. La dysfonction sexuelle n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de l’Axe 1 (à l’exception d’une autre Dysfonction sexuelle).
2- Excitation
C’est la deuxième phase du déroulement de la réponse sexuelle, cette phase consiste en une sensation subjective de plaisir sexuel accompagnée des modifications physiologiques correspondantes. Chez l’homme, les modifications principales consistent en une intumescence
pénienne et une érection. Chez la femme, les modifications principales consistent en une congestion vasomotrice généralisée du pelvis, accompagnée d’une lubrification et d’un élargissement vaginal et (l’une intumescence des
organes génitaux externes.
Trouble de l’excitation sexuelle chez la femme
A. Incapacité persistante ou répétée à atteindre, ou à maintenir jusqu’à l’accomplissement de l’acte sexuel, une activité sexuelle adéquate (lubrification, intumescence).
B. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles.
C. I,a dysfonction sexuelle n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de l’Axe I (à l’exception d’une autre Dysfonction sexuelle) et n’est pas due exclusivement aux effets physiologiques directs d’une substance (c.-à-d. une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale.
Trouble de l’érection chez l’homme
A. Incapacité persistante ou répétée à atteindre, ou à. maintenir jusqu’à l’accomplissement de l’acte sexuel, une érection adéquate.
B. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles.
C. La dysfonction érectile n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de l’Axe I C) l’exception d’une autre Dysfonction sexuelle) et n’est pas due exclusivement aux effets physiologiques directs d’une substance (c.-à-d. une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale.
3- Orgasme
C’est la troisième phase du déroulement de la réponse sexuelle, cette phase consiste en une acmé du plaisir sexuel, accompagné d’un relâchement de la tension sexuelle et de contractions rythmiques des muscles périnéaux et des organes reproducteurs pelviens. Chez l’homme, survient une sensation irrépressible d’éjaculation, suivie de l’émission du sperme. Chez la femme, on constate des contractions de la paroi du tiers externe du vagin (qui ne sont pas toujours ressenties). Dans les deux sexes, survient une contraction rythmique du sphincter anal.
Trouble de l’orgasme chez la femme
A. Absence ou retard persistant ou répété de l’orgasme après une phase d’excitation sexuelle normale. Il existe chez la femme une grande variabilité dans le type ou l’intensité de la stimulation nécessaire pour déclencher un orgasme. Le diagnostic d’un trouble de l’orgasme chez la femme repose sur le jugement du clinicien qui estime que la capacité
orgasmique de la femme est inférieure à ce qu’elle devrait être, compte tenu de son âge, de son expérience sexuelle et de l’adéquation de la stimulation sexuelle reçue.
B. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles.
C. La dysfonction orgasmique n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de l’Axe I (à l’exception d’une autre Dysfonction sexuelle) et n’est pas due exclusivement aux effets physiologiques directs d’une substance (c.-à-d. une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale.
Trouble de l’orgasme chez l’homme
A. Absence ou retard persistant ou répété de l’orgasme après une phase d’excitation sexuelle normale lors d’une activité sexuelle que le clinicien juge adéquate en intensité, en durée et quant à son orientation, compte tenu de l’âge du sujet.
B. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles.
C. La dysfonction orgasmique n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de l’Axe I (à l’exception d’une autre Dysfonction sexuelle) et n’est pas due exclusivement aux effets physiologiques directs d’une substance (c.-à-d. une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale.
L’éjaculation précoce
A. Trouble de l’éjaculation persistant ou répété lors de stimulations sexuelles minimes avant, pendant, ou juste après la pénétration, et avant que le sujet ne souhaite éjaculer. Le clinicien doit tenir compte des facteurs qui modifient la durée de la phase d’excitation sexuelle
tels que l’âge, la nouveauté de l’expérience sexuelle ou du partenaire et la fréquence de l’activité sexuelle récente.
B. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles.
C. L’éjaculation précoce n’est pas due exclusivement aux effets directs d’une substance (p. ex., un sevrage aux opiacés)
4- Résolution
C’est la quatrième phase du déroulement de la réponse sexuelle, cette phase consiste en une sensation de détente musculaire et un sentiment de bien-être général. Durant cette phase, l’homme est physiologiquement réfractaire pendant un certain temps à une érection ou à un orgasme. La femme, au contraire, peut être capable de répondre presque immédiatement à de nouvelles stimulations.
La dyspareunie
A. Douleur génitale persistante ou répétée associée aux rapports sexuels, soit chez l’homme, soit chez la femme.
B. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles.
C. La perturbation n’est pas due exclusivement à un vaginisme ou à un manque de lubrification, n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de l’Axe I (à l’exception d’une autre Dysfonction sexuelle) et n’est pas due exclusivement aux effets physiologiques directs d’une substance (c.-à-d. une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale.
Vaginisme
A. Spasme involontaire, répété ou persistant, de la musculature du tiers externe du vagin perturbant les rapports sexuels.
B. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles.
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de l’Axe I (p. ex., Somatisation) et n’est pas due exclusivement aux effets physiologiques directs d’une affection médicale générale.