Attaque de panique: Prise en charge

L’éloignement des facteurs anxiogènes extérieurs et la présence rassurante d’un professionnel permet très rapidement de réduire l’intensité de la crise ou de la faire cesser.

Il important d’expliquer au patient la normalité de l’examen organique.

Rappeler au patient que la crise va naturellement céder at qu’en aucun cas sa vie n’est en danger est souvent utile.

Des méthodes simples permettent également de réduire les symptômes psychiques et physiques : défocaliser l’attention du patient des impressions de menaces, l’incite à se détendre et à se relaxer, et surtout modifier son rythme respiratoire. Celui-ci doit être le plus lent et le plus « superficiel » possible,bouche fermée et en s’aidant d’une respiration abdominale plutôt que thoracique.

Le traitement médicamenteux ne s’impose que lorsque la crise se prolonge malgré les méthodes énoncées ci-dessus, par exemple au de la de 30 minutes, ou que les symptômes sont très intenses.

La voie orale est à privilégier, car elle permet de limiter le caractère technique de l’acte.

Les traitements disponibles  sont les benzodiazépines.